Ont-ils encore des choses à nous dire sur les grandes questions existentielles, éthiques et politiques ? Et quelle est véritablement la place de la philosophie arabe classique dans l’histoire générale de la pensée philosophique ? S’est-elle contentée de traduire et commenter le patrimoine philosophique grec ou constitue-t-elle un apport incontournable à la pensée philosophique universelle. Et en quoi continue –t- elle à nous interpeller ?
Prologues a sollicité Ali Benmakhlouf, auteur du livre « Pourquoi lire les philosophes arabes : l’héritage oublié » (Albin Michel, 2015) qui a bien voulu répondre aux questions précitées et d’autres encore.