On peut penser que le nouveau contexte socio-économique et les impératifs de développement humain et de modernisation des sociétés, rendraient la demande de réforme du droit successoral aussi bien légitime qu’évidente. Pourtant les réactions négatives qu’un tel projet suscite en Tunisie comme au Maroc dans certains milieux, réaffirment la nécessité de la pédagogie et le devoir de vulgarisation des réflexions de ces intellectuels qui, n’ont cessé d’innover dans l’approche des faits islamiques, la contextualisation de l’héritage religieux et l’interprétation des sources de l’islam.